Un message aux écoles : repenser l’enseignement des langues dès la maternelle
Et si apprendre une langue étrangère ne commençait pas par un manuel, mais par une chanson, une histoire, un jeu de rôle, un sourire ? Et si les écoles osaient imaginer un apprentissage de l’anglais où le plaisir, l’émotion et la créativité priment sur la répétition mécanique ?
Les jeunes enfants n’ont pas besoin de leçons de grammaire pour entrer dans une langue. Ils ont besoin d’expériences. De bouger, chanter, manipuler, écouter, interagir. C’est en vivant la langue qu’ils la comprennent et l’intègrent. C’est pourquoi l’approche que je propose est résolument sensorielle, expressive, théâtrale… et profondément humaine.
Trop souvent, l’enseignement de l’anglais débute tardivement, dans des formats rigides, avec des objectifs inadaptés au développement des jeunes enfants. Pourtant, la petite enfance est la période la plus propice à l’ouverture linguistique et culturelle. C’est à ce moment que les oreilles sont les plus fines, que la curiosité est la plus vive, et que la confiance n’a pas encore été freinée par la peur de l’erreur.
Intégrer l’anglais dès la maternelle, ce n’est pas « trop tôt ». C’est au contraire donner aux enfants une chance unique de s’approprier une langue naturellement, dans le jeu et la joie. Les écoles qui font ce pari cultivent bien plus qu’un vocabulaire : elles nourrissent l’expression, l’empathie, l’imaginaire — et préparent les citoyens du monde de demain.